Arti
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10.03.2025 08:37Faut-il un sens à la vie pour parvenir au bonheur ?en effet votre éclaircissement était nécessaire pour mieux voir en quoi votre approche de la souffrance et par déduction l'impossibilité d'être heureux tant qu'elle n'est pas surpassée par l'abandon de sa cause, ressemble à la vision bouddhiste de nos réincarnations continuelles...
mais plus encore vous réduisez, et c'est votre droit le plus légitime, le possibilité de bonheur à la tension psychique vers un bien illusoire ou relatif, et là c'est aussi réduire la vie spirituelle aux fluctuations de la vie psychologique, pour ma part il y a, comme je l'ai mentionné plus haut, une capacité humaine de contemplation qui elle échappe totalement à ces deux écueils qui existe bel et bien, mais qui ne sont pas indépassables...
le bonheur serait donc, pour résumer, une présence en acte de notre capacité à trouver une finalité assumant notre état naturel, ou dit autrement, un désir d'être conscient de notre fin ultime, je sais que pour beaucoup cette définition n'est pas clair, mais cela provient du fait qu'il n'y a que l'expérience de la contemplation qui puisse la révéler...
en tout cas merci pour votre explication car si nous reprenons le sujet à partir de la question : faut-il un sens à la vie pour parvenir au bonheur ?, nos deux réponses si elles ne s'opposent pas n'en sont pas pour le moins contraires...
n'hésitons pas à creuser cette question, car le sens de la vie semble chaque jour un peu plus s'estomper...
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Arti
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10.03.2025 08:45Faut-il un sens à la vie pour parvenir au bonheur ?P.S pour la souffrance inhérente au fait d'être en vie, il faut la voir comme un symptôme c'est-à-dire comme quelque chose qui donne une information sur la limite qu'il faut connaitre pour rester dans le sens de la vie, pour la défendre en fin de compte !
car trop de personnes voient la souffrance dans son indépassable fracture avec un réel bienveillant !
mais il y a pour l'esprit comme pour le corps une connaissance issue de nos souffrances qui permet de rechercher, non pas à lui échapper en t'en que telle, mais plutôt à permettre de se dépasser en l'assumant...
et pour reprendre votre phrase : "Le simple fait que la souffrance soit possible c'est déjà souffrir..."
il est évident que le prima de la souffrance dans une vision indépassable du fait d'être en vie est sans espoir, pourtant la vie est espérance car elle se régénère toujours* , et cela dans une découverte d'un bien supérieur aux biens relatifs, on peut même dire que le sens de la vie réside en ce dépassement...
* régénère mais pour moi pas comme l'envisage la réincarnation par exemple...
Modifié par Arti - 10.03.2025 08:53
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LaStatueErrante
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12.03.2025 06:52Faut-il un sens à la vie pour parvenir au bonheur ?Il semblerait que vous interprétez mal mes propos (bien que nous progressons de maniěre légěre, il semblerait que vous ne compreniez en réalité toujours pas mon point de vue. )
Je n´ai jamais dis que le bonheur ce trouvait au niveau d´ une fluctuation psychologique.
L´approche psychologique-psychotérapique, est une gestion infini du problěme, car il tente de le résoudre la oǔ il n´est pas. ( cette approche est certe parfois util pour des personnes a plus bas, mais si on parle de vrai BONHEUR, cette attitude de gestion doit par nécessité etre abandonné en amont. Ce n´est pas optionnel)
Cette attitude de gestion ignore totalement l´attitude d´un individu et cela ne peut donc pas fonctionner pour déraciner complětement le problěme.
Ce que je dis c´est que la souffrance est le point de départ et qu´elle ce situe au niveau de l´attitude d´un individu, au niveau de sa tendance fondamentale. Et que si cet individu veut vraiment etre heureux, il doit comprendre la cause de sa souffrance ǎ ce niveau.
Le prémisse de la psychologie c´est que la souffrance est du á un évěnement. Ce qui est faux á un niveau existentiel ( vrai á un niveau particulier, mais faux á un niveau contextuel. Et la souffrance ce trouve au niveau contextuel, pas au niveau particulier)
Aussi quand je dis qu´il faut comprendre et abandoner l´origine de la souffrance, cela n´implique pas une approche psychologique, mais une approche contemplative.
Cela implique qu´un individu doit non pas commenecer á psychologiser (?) sur les évěnement particulier qui lui arrive, mais qu´il doit commencer un vrai travail de remise en question de ses choix (en bref il doit prendre total responsabilitée pour sa condition existentiel).
Il doit comprendre dans la totalité de ce que cela signifie : pourquoi je fais ce que je fais ?
Et ceci englobe : pourquoi je fais de la psychologie, de la spiritualité, de la philosophie, de la contemplation ... ?
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LaStatueErrante
8 interventions |
12.03.2025 06:53Faut-il un sens à la vie pour parvenir au bonheur ?(suite)
Le pourquoi est plus fondamental que le quoi. Et c´est au niveau de ce pourquoi que ce trouve le probleme. Et donc la solution.
Et ceci est une contemplation qui ne peut pas etre ´´faite´´ de maniěre ´´active´´, mais simplement etre discerné au niveau du context de notre expérience. ( essayer de ´´faire´´ cette contemplation et de la mettre comme objet, rendra autre chose comme context... et donc l´attitude (qui est le context dans ce cas) ne serra pas discernée...).
est-ce plus clair ?
Peut etre pouvez vous aussi clarifier ce que vous entendez par ´´ contemplation´´ car il me semble que nous n´utilisons pas ce mot de la meme manière.
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Arti
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12.03.2025 08:33Faut-il un sens à la vie pour parvenir au bonheur ?De plus en plus il me semble que vos propos se cherchent une voie pour atterrir mais reste en vol stationnaire, ce qui est une bonne chose dans le cas d'une question comme celle de la souffrance liée à notre condition de chercheurs et chercheuses de vérité...
cela nous place, comme je vous l'avais dis, (avant que vous l'intégriez à votre dernier post), sur la découverte de la forme d'intelligibilité du réel que nous nommons contemplation, et qui est un acte unificateur de la volonté et de l'intelligence tournés vers le bien...
Ce bien saisi non pas seulement comme absolu mais comme fin, c'est-à-dire comme ce qui motive la volonté et apaise l'intelligence, puisque la première devient dépendante volontairement de ce bien, la deuxième trouve le vrai dans cette nouvelle relation...
la contemplation est donc pour moi pas uniquement un moyen, mais ce par quoi notre personne trouve et accepte sa condition transitoire (donc en devenir), car pour en revenir au sens qui est caché dans la vie et nous fait parvenir au bonheur, ce moyen c'est le sens de la vie...
Modifié par Arti - 18.03.2025 04:41
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